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(01) Prof's on the Internet: Thierry BretonThierry Breton, né le 15 janvier 1955 à Paris (XIVe arrondissement), est un administrateur de sociétés français, et, depuis le 25 février 2005, Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie de la France. Le quotidien le Monde, dans son édition datée du 8 novembre 2004, avait relancé l'hypothèse, précédemment instillée par le Canard enchaîné à la fin du mois d'octobre, d'un « Thierry Breton, joker de l'Élysée pour remplacer Nicolas Sarkozy », dans l'attente de la nomination, devant intervenir vers le 29 novembre, du successeur de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Économie et des Finances. Plusieurs autres titres de la presse française ont relayé la rumeur dans les jours suivants. Le Premier ministre de l'époque Jean-Pierre Raffarin, qui, comme le président de la République, connaît très bien Thierry Breton, avait lui-même fait mine, lors d'un débat à l'école des Hautes études commerciales (HEC) à Jouy-en-Josas (Yvelines), de vouloir accréditer cette hypothèse. Toutefois, il faut rappeler que le nombre de noms cités, dans les divers « bruits de couloir » , comme possibles successeurs de Nicolas Sarkozy à Bercy, dépassait largement la demi-douzaine... Cette nomination n'a donc lieu qu'après la démission d'Hervé Gaymard, atteint par un scandale politico-immobilier (affaire Gaymard). Diplômes diplômé de Supélec Paris (École supérieure d'électricité) ; diplômé de la 46e session de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Carrière professionnelle 1979-1981 : professeur d'informatique et de mathématiques au lycée français de New York (au titre de la coopération), 1981-1986 : directeur général de Forma Systems, société d'analyse de systèmes et d'ingénierie informatique, 1986-1990 : participe à la conception et au lancement du Futuroscope de Poitiers, à la demande de René Monory, avec le titre de directeur général, 1988-1990 : directeur du Téléport de Poitiers, 1990-1993 : directeur du petit groupe immobilier CGI, octobre 1993 : entrée dans le groupe Bull, d'abord comme « directeur de la stratégie et du développement », puis directeur général adjoint, février 1996 : administrateur du groupe Bull, septembre 1996 : vice-président de Bull, mars 1997 : président de Thomson Multimédia, octobre 2002 : président-directeur général de France Télécom, avec un salaire annuel proche de deux millions d'euros, soit près de huit fois le montant du salaire qui était alloué à son prédécesseur immédiat Michel Bon. Fonctions ministérielles 26 février 2005 : Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie en remplacement d'Hervé Gaymard (il reçoit une indemnité équivalente à 21 mois de sa dernière rémunération lors de son départ de France Télécom), 3 juin 2005 : reconduit dans ses fonctions au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement Dominique de Villepin. Mandats politiques mars 1986 : conseiller régional divers droite en région Poitou-Charentes (jusqu'en mars 1992) 1988-1992 : vice-président du conseil régional de Poitou-Charentes Autres responsabilités 1987-1988 : conseiller pour l'informatique, auprès de ministre de l'Éducation nationale (René Monory) 1993 : chargé d'une mission sur le télétravail, par les ministres de l'Intérieur (Charles Pasqua) et de l'Industrie (Alain Madelin) Septembre 1998 : membre du conseil d'administration de la société chimique Rhodia et président du comité d'audit jusqu'en juin 2002. décembre 2001 : Jacques Chirac le nomme administrateur de son musée du septennat. janvier 2002 : Martin Bouygues l'appelle à siéger au conseil de Bouygues Telecom. Jusqu’en novembre 2004, liste non exhaustive : président du conseil d'administration d'Orange S.A. président du conseil d'administration de TSA (anciennement Thomson S.A.) administrateur de Thomson (anciennement Thomson Multimedia) administrateur de Schneider Electric administrateur de Dexia (Belgique) membre du conseil de surveillance d'AXA président de l'Université de Technologie de Troyes Il est membre du conseil d'orientation de l'Institut Aspen France,un think tank libéral. Problèmes judiciaires 28 juin 2005 : perquisitions ordonnées par le juge Henri Pons dans le bureau ministériel de Thierry Breton à Bercy. La justice cherche à établir l'implication du ministre dans des malversations financières concernant l'entreprise Rhodia dont le ministre était membre du conseil d'administration et président du comité d'audit jusqu'en juin 2002 ( affaire Rhodia). Les perquisitions visent aussi à établir des preuves sur une autre affaire concernant la cession à bas prix de Canal plus Technologies à Thomson Multimédia, société dont Thierry Breton était PDG jusqu'en septembre 2002. Écrits 1984 : Softwar (La guerre douce), Thierry BRETON - Denis BENEICH, Ed. Robert Laffont, Paris thriller technologique. Thierry Breton, après de nombreuses années, a concédé, devant un journaliste du mensuel économique l'Expansion, que l'essentiel du livre a en réalité été écrit par Denis Beneich, lequel lui attribue « l'idée » qui est à la base du roman. 1985 : Vatican III ,Thierry Breton, Ed. Robert Laffont, Paris 1987 : Netwar (La guerre des réseaux), Thierry BRETON, Ed. Robert Laffont, Paris 1991 : La dimension invisible (Le défi du temps et de l'information), Ed. Odile Jacob, Paris 1992 : la Fin des illusions, essai qui dénonce l'argent fou de l'immobilier, et la virtualité de l'économie induite par l'informatique, sans gain réel de productivité. 1994 : le Lièvre et la Tortue, essai, co-signé avec Christian Blanc. Décorations chevalier de la Légion d'honneur officier de l'Ordre National du Mérite SOURCE: http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Breton |
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