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Class of 1971, On the Internet: Dominique de Villepin

FROM: Babnet. net

France: Dominique de Villepin nommé premier ministre, biographie
31/05/2005

Dominique de Villepin (nom complet: «Dominique, Marie, François, René Galouzeau de Villepin») est né le 14 novembre 1953 à Rabat (Maroc) de Xavier de Villepin et de Yvonne Hétier. Il est un poète, diplomate et homme politique français bien que ne s'étant jamais présenté à aucune élection. Le 31 mai 2005 il est nommé premier ministre par le président de la république, Jacques Chirac.

Biographie
En mai 68, alors que Dominique de Villepin a quinze ans, il est le seul gréviste de son école à Caracas. Il rentre ensuite en France, à Toulouse et étudie à l'Institut d'études politiques de Paris. Il entre en 1977 au Rassemblement pour la République et devient un an plus tard élève de l'école nationale d'administration. Il entame ensuite sa carrière de diplomate en tant que secrétaire des Affaires étrangères.
De 1984 à 1992, il est successivement premier secrétaire de l'ambassade de France aux états-Unis, directeur du service de presse de cette même ambassade, premier conseiller de l'ambassade de France en Inde. Pendant ce temps, il publie deux recueils de poèmes, en 1986 et 1988.
A son retour, Dominique de Villepin est nommé directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Jacques Chirac le nomme, en mai 1995, secrétaire général de l'élysée. En 1997, il serait le principal instigateur de la dissolution de l'assemblée nationale décidée par le président ; les militants du RPR le lui reprochent.
A la victoire de la droite, en 2002, Jacques Chirac le nomme ministre des Affaires étrangères. Imposant un style que l'on qualifie parfois d'aristocrate et poète, il est la personnification de l'opposition du président à la guerre en Irak voulue par les Etats-Unis. Il prononce au Conseil de sécurité des Nations unies un discours qui lui vaut d'être applaudi, chose rare en cette enceinte.
Il rassemble tous les partis de Côte d'Ivoire en janvier 2003, et réussit à leur faire signer les Accords Kléber, afin de trouver une solution pacifique à la guerre civile de Côte d'Ivoire.
Lorsque Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur en 2004, Jacques Chirac nomme Dominique de Villepin à ce poste.

Anecdotes
• Bernadette Chirac lui aurait donné le surnom de « Néron ».
En 1997, il est l'un des instigateurs de la dissolution de l'assemblée nationale afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite. Alors que des voix s'élèvent pour réclamer sa tête, Chirac refuse sa démission. Il est alors surnommé « Néron » par Bernadette Chirac.
• On lui prête le bon mot suivant : « Je gère le cerveau du président ».

Carrière professionnelle
• Etudes secondaires au collège français de Caracas au Venezuela puis au lycée français de New York aux états-Unis.
• Licence ès lettres et en droit.
• Diplôme de l'Institut d'études politiques.
• Ancien élève de l'ENA (ةcole nationale d'administration) (promotion Voltaire)
• Juin 1980 : titularisé au Ministère des Affaires étrangères :
o 1980-1984 : secrétaire aux Affaires africaines et malgaches
o 1981-1984 : secrétaire du Centre d'analyse et de prévision
o 1984-1987 : premier Secrétaire à l'Ambassade de France à Washington
o 1987-1989 : deuxième conseiller à l'Ambassade de France à Washington
o 1989-1990 : deuxième conseiller à l'Ambassade de France à New Delhi
o 1990-1992 : premier conseiller à l'Ambassade de France à New Delhi
o 1992-1993 : directeur-adjoint aux Affaires africaines et malgaches à Paris

Carrière politique
Adhérent du RPR depuis 1977 puis à l'UMP depuis sa création en 2002.

Carrière ministérielle
• 1993-1995 : directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé
• Mai 1995 à mai 2002 : secrétaire général de la présidence de la République.
o Avec Alain Juppé et Jérôme Monod, il a constitué depuis 1997 le triangle de base de la revanche chiraquienne, après avoir été à l'origine de la décision de dissolution de l'Assemblée, prise en 1997 par Jacques Chirac, avec le succès des elections perdus par son parti.

• mai 2002 - mars 2004 : ministre des Affaires étrangères:
o Membre du premier gouvernement de Jean-Pierre Raffarin
o Membre du deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin

• 31 mars 2004 - 31 mai 2005 : ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales dans le Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)
• Depuis le 31 mai 2005 : Premier ministre nommé par Jacques Chirac.

Œuvres
• 1986 : Parole d'exil, recueil de poésies ;
• 1988 : Le droit d'aînesse, recueil de poésies ;
• 2001 : Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice (éd. Perrin) une fresque lyrique sur la fin de Napoléon, pour laquelle il a reçu le prix de la Fondation Napoléon ;
• 2002 : Le cri de la gargouille (éd. Albin Michel), essai ;
• 2003 : éloge des voleurs de feu (éd. NRF-Gallimard), essai ;
• 2003 : Un autre monde, recueil de discours, préface de Stanley Hoffmann ;
• 2003 : Préface des Aventuriers du monde 1866-1914 : Les grands explorateurs français au temps des premiers photographes, ouvrage collectif ;
• 2004 : Le requin et la mouette, essai ;
• 2005 : L'Homme européen, avec Jorge Semprun, essai.

Citations
• « L'option de la guerre peut apparaître a priori la plus rapide. Mais n'oublions pas qu'après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix. » (Au Conseil de Sécurité des Nations Unies le 14 février 2003, avant la guerre en Irak .
• « C'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes. » (Op. cit.)
• « L'expression de guerre contre le terrorisme est impropre. Une guerre concerne deux entités internationalement reconnues et représentées, qui se déroule suivant des règles dont chaque section combattante aura à répondre à la fin de la guerre. Nous n'avons aucun de ces trois points ici. » (septembre 2004)





SOURCE: http://www.babnet.net/cadredetail.asp?id=2611




«L'option de la guerre peut apparaître a priori la plus rapide. Mais n'oublions pas qu'après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix.» (Au Conseil de Sécurité des Nations Unies le 14 février 2003, avant la guerre en Irak)